Hollande dresse un piège à cons. Les Républicains tombent dedans !

Présidentielle 2017 : comment Hollande veut couler Sarkozy

LE FAIT DU JOUR. Le chef de l'Etat, qui songe très fort à sa réélection, a concocté un plan diabolique avec Manuel Valls pour torpiller l'opposition.

Très discret sur les régionales, François Hollande est plus bavard au téléphone. « Il n'y a plus de droite ! » a-t-il lancé à l'un de ses proches, au soir des élections. Fin politique, pour ne pas dire machiavélique, l'hôte de l'Elysée voit bien qu'il détient une occasion en or de dynamiter le parti de Nicolas Sarkozy, retombé depuis lundi dans les affres des règlements de comptes.

Ulcérés par la ligne droitière de l'ancien président, et plus encore par sa tentative de caporalisation, certains Républicains sont tentés de faire sécession. Les « sarkolâtres » eux-mêmes ont des états d'âme, comme Christian Estrosi. Jamais, peut-être, la droite n'avait été si près de l'implosion ! Pourquoi Hollande se priverait-il de mettre du sel sur ses plaies ?

Nouveau DRH d'une droite qui prend l'eau ?

C'est Manuel Valls qui est à la manœuvre. Le Premier ministre drague ostensiblement les élus de la droite et du centre, François Bayrou compris. Son appel à voter Bertrand et Estrosi n'était pas innocent. « Au premier tour, Hollande et Valls ont vu qu'ils avaient une opportunité historique de tuer la droite, de la casser en deux. Le but, c'est de bordéliser au maximum », décrypte une source dans l'exécutif. Certains murmurent même qu'ils pourraient distribuer quelques hochets à l'opposition.

François Hollande, nouveau DRH d'une droite qui prend l'eau ? Ces jours-ci, les scènes de fraternisation entre les deux camps se multiplient. Ce matin, le chef de l'Etat sera dans le Nord... avec Xavier Bertrand. Le Premier ministre, lui, laisse filtrer qu'il ne serait pas hostile à des ministres venant du camp adverse. Et tope avec Jean-Pierre Raffarin, qui veut lutter à ses côtés contre le chômage.

Le clivage gauche-droite aurait-il volé en éclats, après l'onde de choc du score record du FN au premier tour des régionales ? Ou ne serait-ce pas plutôt une bonne vieille stratégie mitterrandienne pour affaiblir l'ennemi à seize mois de la présidentielle ? S'il joue les rassembleurs, Hollande ne perd pas de vue son objectif : 2017. Tous les sondages le donnent balayé au premier tour. Il a donc tout intérêt à affaiblir -- sans le tuer -- son rival favori. Affronter Marine Le Pen est, à ce stade, sa seule chance de réélection. « Il veut que Sarko arrive à la présidentielle en petite forme », peste un cadre LR. Un responsable du PS, dépité, soupire : « C'est ça, la réponse à la colère des Français ? »

Ciotti: "Certains, à droite, tombent dans le piège tendu par Hollande"

Eric Ciotti, secrétaire général-adjoint du parti Les Républicains, a dénoncé  sur RCJ ceux qui, dans son parti, veulent "s'allier avec la gauche" et sont "en train de tomber dans le piège tendu" par François Hollande
  • Par Catherine Lioult. Publié le 17/12/2015 | 16:18, mis à jour le 17/12/2015 | 16:18
"C'est un piège qui pourrait être mortel pour notre famille politique si on y succombait. C'est machiavélique et c'est perfide"

a affirmé le député des Alpes-Maritimes.
Selon lui, ce que veut M. Hollande, c'est "créer la confusion pour se maintenir au pouvoir et être au second tour (de la présidentielle en 2017) face à Marine Le Pen", la présidente du Front national.
"Eh bien, nous ne lui offrirons pas ce cadeau. Nous incarnons l'alternance face à l'impasse Front national, face au désastre socialiste
", a-t-il soutenu.
"Qui est responsable de la situation dramatique dans laquelle se trouve le pays aujourd'hui ? C'est la gauche, qui a porté le Front national à ce niveau, avec le bilan économique et social qu'elle a construit", a affirmé M. Ciotti, faisant
remarquer que la carte du chômage était "très exactement" celle du FN.

Eric Ciotti contre un pacte républicain pour lutter contre le chômage

"Je ne comprends pas la position de Jean-Pierre Raffarin. En tout cas, je ne la partage pas, a-t-il dit, à propos de l'ancien Premier ministre favorable à "un pacte républicain contre le chômage" et qui pense que la droite "doit travailler avec le gouvernement" pour contrer le Front national.

 Aux yeux du responsable LR, "tout ça est contraire à la clarté qu'attendent les électeurs. La confusion place à nouveau le Front national au centre du jeu.
Il faut prendre en compte le message des régionales (où le FN est arrivé en tête au premier tour dans six régions). La réponse erronée serait de créer, comme le gouvernement et M. Hollande essaient de le susciter, cette image d'UMPS que dénonce de façon perfide le FN".
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