La revanche de Poutine


Le tsar Poutine est en train de donner une leçon à l'Occident dont la France fait en grande partie les frais.

En refusant la vente des deux "Mistral" à la Russie suite à la crise en Ukraine, François Hollande avait maladroitement (et  nutilement) humilié le président Poutine. Mais le chef du Kremlin aime les vengeances froides. On se souvient tous des déclarations triomphantes du gouvernement français annonçant la vente de 126 "Rafale" à l'Inde. On se souvient moins déjà que nous étions rapidement passés de 126 à 36 exemplaires. On ne se souvient plus du tout que le contrat définitif n'est toujours pas signé par le gouvernement indien. Quel rapport avec le président Poutine ? Certainement aucun. Sauf que le Rafale a un concurrent sérieux: le Sukhoï-30. Cet avion de chasse équipe déjà le tiers de l'armée indienne et les pilotes sont déjà formés. Autre avantage, il est deux fois moins cher qu'un Rafale. Le Sukhoï a une particularité : il est "изготовленный в России"* ! (*"fabriqué en Russie").
 
Dans la crise syrienne, la diplomatie française avait fait de son "ni Daech, ni Bachar" un slogan qu'elle entendait bien faire résonner dans le monde entier. Pour le Quai d'Orsay, il fallait éliminer l'Etat islamique et se débrasser de Bachar el-Assad qui ne pouvait représenter l'avenir du pays. L'autre volet de la politique internationale de François Hollande était de combattre Daech et de "protéger" les opposants à Bachar el-Assad dans un but de restauration démocratique. Seulement, les présidents syrien et russe sont alliés. Après les attentats du 13 novembre, magnanime le président russe ordonne à sa marine de se mettre au service de la France. Le président Hollande se déplace à Moscou pour échanger sur les conditions d'intervention en Syrie. Que croyez-vous qu'il arriva ? Et bien l'ennemi ce n'est plus Daech et Bachar mais uniquement Daech. L'aviation russe poursuivra le pilonnage des positions des opposants à Bachar el-Assad considérés comme des terroristes par le Kremlin.
 
Quand à la COP 21, longtemps la présence de Vladimir Poutine, réputé climato-sceptique, a été discutée. C'est une erreur qu'il ne fera pas. A l'ouverture de la conférence de Paris il est bien présent. Dans son discours il prône un accord "global et efficace mais également égalitaire". Qui ne serait pas d'accord ? En tout cas c'est une nouvelle leçon de diplomatie. François Hollande ne pourra rejeter l'éventuel échec de la COP 21 sur une éventuelle obstruction russe.
 
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