L'association de lutte conre la corruption ANTICOR aurait-elle des comptes à rendre avec le président SARKOZY ?
Anticor, l’association fondée en 2002 par Eric Halphen et
Séverine Tessier, s’est constituée partie civile dans l’affaire Bygmalion.
Cette association, qui bénéficie d’un statut exceptionnel lui permettant d’agir
en justice lorsqu’elle constate des faits de corruptions de personnages
publics, a comme noble objectif de réhabiliter le rapport de confiance entre
les citoyens et leurs représentants, politiques ou administratifs.
Selon les statuts, l’association entend regrouper des
citoyens et des élus de toutes tendances politiques. Fait étonnant, l’adhésion
à l’association et la signature de sa charte sont interdites aux candidats de
Front National ! Autre remarque, à la création de l’association, on ne
trouve guère que trois élus UMP pour adhérer aux principes édictés par Anticor. Il faut avouer que, les fondateurs de l’association sont fortement
ancrés à gauche. Eric Halphen, ancien juge d’instruction (affaire des HLM de
Paris en 1994) n’a jamais caché sa sensibilité de gauche, au point de soutenir
Jean-Pierre Chevènement aux élections présidentielle. Evelyne Tessier,
assistante parlementaire pour des députés socialistes, a participé à la
création du Nouveau Parti Socialiste avant de rejoindre les écologistes.
Le renouvellement du bureau en 2015 a confirmé cette tendance
(déviance ?). Le nouveau président de l’association, Jean-Christophe
Picard, était, jusque là président départemental
et membre du bureau national du PRG. La vice-présidence revient à Eric Alt, magistrat,
membre du syndicat de la magistrature, proche du parti socialiste.
Ses membres n’auraient-ils pas tendance à chercher les poux
toujours dans la même tonsure ? D’ailleurs, dans un entretien concernant l’affaire
dite des « sondages de l’Elysée », l’avocat Gilles-William
Goldnadel rapporte qu’un « membre fondateur d’Anticor [l’aurait] contacté en expliquant qu’il était ulcéré par la partialité politique de l’association.Il [lui aurait] proposé de [lui] communiquer de nombreux courriels dont il était destinataire et [l’aurait] autorisé à les produire en justice. »
Plus grave encore. Toujours dans l’affaire des « sondages
de l’Elysée », il semblerait qu’à l’époque où Anticor s‘est porté
partie civile, Christiane Taubira, alors ministre de la Justice, était membre
du comité de parrainage de l’association. Pour le célèbre avocat le doute n’est
pas permis. Christiane Taubira était en situation d’être juge et partie,
constitutif du délit de prise illégale d’intérêt.
On est en droit de s’interroger sur les réelles motivations
de l’association. N’aurions-nous pas là un début d’explication de l’acharnement
judiciaire dont Nicolas Sarkozy serait la victime. Mais il s’agit sans nul
doute du fantasme paranoïaque d’un blogueur sarkozyste !