Fin de la République…
J’ai l’habitude dans ce blog d’attaquer les indécisions du
président de la République. Impréparation à la fonction qui frôle l’imposture,
absence d’envergure politique qui voisine avec l’incompétence, lâcheté
politique qui engendre l’inefficacité. Quatre mois après les attentats de
Paris, quelques jours après ceux de Bruxelles, le président de la République s’interroge,
consulte et consulte encore sur la nécessité de déchoir de leur nationalité les
auteurs d’actes terroristes. Quatre mois de perdu. Encore quatorze à perdre.
Pendant ce temps-là, la droite, ma droite, ma droite
républicaine, fait le plein au bal des prétentieux. Tous ont la prétention de devenir
président de la République. Aucun ne se pose la question de ses compétences, de
ses capacités. Comme si c’était un jeu télévisé, une téléréalité.
A gauche, on se déchire l’héritage alors que l’aïeul haï n’est
pas encore mort. On se bat pour récupérer les restes avant qu’il n’y ait pus
rien. On sait que tout est perdu. Que tout est fini. Epilogue d’une fin de
règne qui n’aura rien eu de glorieux.
Un peu comme les
dieux sur le mont Olympe, la classe politique manipule l’opinion publique sous
de faux combats sans se soucier des conséquences sur le peuple. Fin d’une
République mise à sac par ses propres élites. Liquidation avant fermeture
pourrait-on épingler sur la vitrine France.
L’inconsistance de quarante années d’une classe politique
qui ne pense à rien si ce n’est à elle. D’où viendra l’homme providentiel. Je
ne sais pas. Mon optimisme me conduit à penser qu’il existe. Mais les électeurs
sauront ils le reconnaître. Nul n’est prophète en son pays.
Fin de la République. Place à un régime encore non baptisé.
Place à un régime représenté par des guignols et où le roi des cons sur son
trône, je ne parierai pas qu’il est des nôtres.
Les candidats à la présidence de la République ne devraient
se poser qu’une question : puis-je être utile à la France ? Ce qui
est important c’est ce que ce candidat peut apporter à la présidence et non ce
que la présidence peut lui apporter. Car lui seul restera dans les archives de
la grande Histoire de France. Tous les autres auront quelques temps leurs noms
dans les pages des journaux. Le genre de journaux dont les archives sont
conservées plantées à un clou dans les toilettes de la maison de campagne de
mon enfance.