En France on n'a pas d'idées mais on a des candidats !

Le dicton populaire veut qu'à plusieurs on est plus intelligent. Il semblerait que cette vérité populaire ne s'applique pas aux candidats à l'élections présidentielles. De l'extrême gauche à l'extrême droite ils sont des dizaines à prétendre à la magistrature suprême. Mais pour en faire quoi ? Quel est leur programme ? Quelle est l'idée originale qui sort du lot l'un d'entre eux ?

Pour la plupart, ils sont issus de l'Ecole Nationale d'Administration, immense fabrique de médiocrité nationale. Les autres, frustrés de ne pas être sorti du sérail, en ont repris les mimiques, les postures, les défauts.

Déconnectés dès leurs plus jeunes âges des réalités populaires, ignorant le terrain de l'économie réelle, méprisant les leçons de l'histoire, obsédés par le pouvoir et leur réélection, la classe politique française, à quelques exceptions (rares), sombre depuis 40 ans dans les abîmes de l'incompétence et de l'indifférence. La "res publica", la chose publique en latin, est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux mains des politiques.

Emmanuel Macron est aujourd'hui en marche. Mais sait-il vers quoi ? et pour qui ? Emmanuel Macron est un grand banquier privé. C'est sa caractéristique principale... et unique. La France doit faire confiance à ses enfants pour avancer et préparer la venue des générations future. La France doit avoir une vision à longue échéance et prendre des risques pour réformer la société. Confiance, vision et risque, trois termes bien inconnus du vocabulaire d'un banquier !

De tous les candidats en lisse, c'est pourtant le seul qui aura, dans cet articles, le droit de cité. Les derniers évènements extrêmement violents auxquels nous avons assisté (de la tentative de lynchage d'un cadre d'Air France à la tentative de meurtre sur des policiers) ont démontré (puisqu'il en était besoin), que la société voulue par l'extrême gauche était tout aussi dangereuse que celle voulue par l'extrême droite.

A milieu, dans ce qui est convenu de dénommer "les partis de gouvernement", on trouve une masse homogène de candidats sans saveur, sans idée, sans charisme. Des candidats dont le seul argument est; "pourquoi pas moi ?". Pourquoi pas d'ailleurs ! les Français ont bien voté pour François Hollande ! François Hollande qui passait pour le "con de service" rue Solferino. Le tâcheron qui pesait cinq ans plus tôt sur l'image de la candidate socialiste Ségolène Royale (cf Arnaud Montebourg).

Dans les années 70, la France n'avait pas de pétrole mais elle avait des idées. Quarante ans plus tard on a toujours pas de pétrol (on a même presque plus d'essences) mais on n'a plus d'idées non plus. Par contre, au bal des prétentieux, il va finir par y avoir plus de monde sur scène que dans les gradins.

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