"Il n'est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"
© Laurent SAILLY pour Méchant Réac ! ®
Le 13 juillet, LIBERATION titrait « Terrorisme : l’ultradroite prête à répliquer ? » avec pour sous-titre « Devant des parlementaires, le patron de la DGSI s’est inquiété des risques de radicalisation violente de l’extrême pouvant provoquer des affrontements intercommunautaires. Une menace réelle que décrypte le chercheur Jean-Yves Camus. »
Le 12
juillet 2016, 48 heures avant le terrible attentat de Nice, était rendu public
le rapport de la commission
d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme
depuis le 7 janvier 2015.
De ce
très long rapport, la presse s’est notamment faite écho de l’audition de
Patrick CALVAR, directeur général de la Sécurité Intérieure. Le 13 juillet, LIBERATION titrait « Terrorisme : l’ultradroite prête à répliquer ? » avec pour sous-titre « Devant des parlementaires, le patron de la DGSI s’est inquiété des risques de radicalisation violente de l’extrême pouvant provoquer des affrontements intercommunautaires. Une menace réelle que décrypte le chercheur Jean-Yves Camus. »
Edwy PLENEL, le célèbre éditorialiste du site MEDIAPART, n’ayant plus
grand monde à dénoncer ces derniers temps, s’empresse, alors que les corps des
victimes de l’attentat de Nice ne sont pas tous identifiés, de twitter cet
article pour rappeler que la menace vient de l’ultra-droite et certainement pas
des mouvances salafistes ou islamistes radicalisés. D’ailleurs ce n’est pas lui
qui le dit, c’est le patron du renseignement français.
Mais que dit réellement Patrick CAVAR le boss de nos barbouzes ? Dans son
audition auprès de la commission d’enquête citée plus haut, il déclare le
mercredi 25 mai :
« Je pense que nous
gagnerons contre le terrorisme ; je suis, en revanche, beaucoup plus
inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui
l’entraîne. C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous mes confrères
européens : nous devrons, à un moment ou à un autre, dégager des
ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la
confrontation est inéluctable.
L’ultra gauche est dans une autre logique. Vous aurez une confrontation
entre l’ultra droite et le monde musulman – pas les islamistes, mais bien le
monde musulman. »
Il conclut son intervention sur
la même note : « Voilà trente-neuf ans que j’exerce ce métier :
je pense que l’Europe est en très grand danger ; on ne perçoit pas la
montée de la colère et on ne voit pas venir l’affrontement entre communautés
qui risque d’être brutal. »
Point final. En tout un peu moins de 130 mots sur une intervention qui
en comprend 9485 ! Alors loin de moi l’idée de minimiser le risque de
guerre civile, je me suis
fait dans ce blog le relais de l’excellent livre d’Ivan RIOUFOL in « La
guerre civile qui vient ».
Je n’ai par
contre lu que peu d’échos de l’audition du chef des services de renseignement
français lorsque, le 10 mai
2016, il désignait, devant la commission de la défense nationale et des forces
armées, les ennemis de la France, je cite :
« Qui nous menace ? D’abord les organisations, au premier
rang desquelles Daech. (…). La deuxième organisation qui nous menace est
Al-Qaïda. »
La presse
française est à nouveau aveuglée par son islamo-gauchisme. Le même qui avait
voulu qu’à Cologne, les agressions sexuelles dont avaient été victimes au soir
du 31 décembre 2015, de jeunes allemandes par des migrants de confession
musulmane, étaient d’abord le fruit de leurs fantasmes avant d’accuser le
comportement sexuellement provocateur de celles-ci !