Les bons choix de Valérie (ou Valérie au pays des girouettes)
© Laurent SAILLY pour
Méchant Réac ! ®
Valérie soutiendra donc Alain.
Forte de son expérience gouvernementale et de ses 1,5
millions de voix des élections régionales en 2015, c’est pour les juppéistes
une prise de guerre d’importance. « Alain Juppé sera un président fort qui
saura réformer et restaurer l'autorité de l'Etat », déclare-t-elle. Valérie
assure aussi qu'elle n'est « candidate à rien, ne demande rien » - Jean-Pierre
Raffarin, proche d'Alain Juppé, estime qu'elle a « la dimension » pour
Matignon.
Valérie a toujours fait le bon choix. Chiraquienne en 1995,
elle vote pour le futur vainqueur des élections présidentielles contre Balladur
soutenu par un certain Nicolas Sarkozy.
Après la dissolution de l'Assemblée nationale et les
législatives de 1997, elle rejoint l’équipe de Jacques Chirac alors qu’elle a
été sollicitée par l’équipe de Lionel Jospin. Alain Juppé déclare alors à son
propos : « Elle a vocation à entrer dans un gouvernement ».
En
En 2007, elle rejoint le camp des sarkozistes où elle
devient ministre dans les gouvernement Fillon.
Lors de l’élection du président de l’UMP en 2012, Valérie
soutient François (qui lui avait apporté des ministères) contre Jean-François qui
ne lui avait offert que la région Ile-de-France. Suite au fiasco qui suivit
l’annonce des résultats, de nouvelles élections ont lieu en 2014. L'ancienne
ministre, affirme au Journal du dimanche(JDD), dans son édition du 5 octobre
2014, qu'elle votera pour l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy. « C'est
lui qui est le plus à même de rassembler le parti et de lui donner l'élan
nécessaire dans les mois qui viennent », explique la chef de file de
l'opposition à la Région Ile-de-France.
Elle refuse toutefois de se prononcer sur la présidentielle,
préférant garder « (son) autonomie et (sa) liberté de choix pour
2017 », disant vouloir « continuer à travailler avec François
Fillon » rival déclaré de M. Sarkozy pour ce scrutin. Selon elle, l'ancien
premier ministre est « celui qui fait le travail le plus audacieux et le
plus méthodique sur les réformes à accomplir : compétitivité, éducation,
fiscalité ».
Alors Valérie a-t-elle fait le bon choix ?
Quoiqu’il en soit, Valérie saura, comme toute bonne girouette, se mettre dans
le sens du vent !