François Hollande, agent « double zéro »
Par Laurent SAILLY
Dans un livre paru mercredi, le journaliste d'investigation Vincent Nouzille raconte comment Paris a ordonné depuis 2013 l'exécution à l'étranger d'une quarantaine d'individus considérés comme dangereux pour la France.
Dans les romans de Ian Fleming, les agents britanniques immatriculés « 00 » disposent d’un permis de tuer. Le plus célèbre d’entre eux étant l’agent 007, James BOND !
« My name is Hollande, François Hollande. » C’est
moins glamour que James. Seulement voilà, notre agent des services secrets
n’est au service que des journalistes pour lesquels il n’a plus de secrets.
Notre « James » est donc bien un agent « double zéro », entendez
doublement nul. Bref un zéro pointé pour ce président qui n’aura été ni un
héros, ni un « zorro », mais le premier des hérauts (vous pouvez
faire la liaison) de France. Pour être aussi inconscient, notre « double
zéro » se pique-t-il à l’« héro » ? On regrettait presque
les escapades érotiques du début de son quinquennat.
Alors, la sphère médiatique s’affole et s’interroge sur
cette pratique en démocratie. Une démocratie peut-elle pratiquer des exécutions
ciblées sur commande ? Indéniablement : Oui. Car il ne s’agit
pas ici de crimes politiques (élimination d’opposants), ni d’exécutions dans le
cadre du droit commun (peine de mort), mais bien d’une action militaire
réalisée dans le cadre du droit de la guerre qui autorise, toute nation
agressée à se défendre.
Ne lançons pas un nouveau débat stérile, comme aura été
celui de la « déchéance de nationalité ». La France mérite mieux que
ça !
L’histoire jugera des déclarations de ce président trop
normal pour diriger un pays. Heureusement, que le quinquennat s’achève. S’il
lui était resté deux ans, il aurait fini par révéler les codes de la force
nucléaire.