Plan "Grand Froid": ça irait mieux si le gouvernement faisait moins de vent !

Par Laurent SAILLY

Mercredi 18 janvier, François Hollande présidait une réunion ministérielle sur « la mise en œuvre du plan grand froid ». À l’occasion de cette réunion, on a pu assister aux satisfecit des trois grâces du gouvernement : Touraine, Royal, Cosse.
C’est l’occasion de revenir sur les quatre temps de la méthode de communication du gouvernement :
Exagérez la situation de départ.
Prévenez que le pire est à venir.
Assurez que vous vous occupez de tout.
Constatez vous-même l’efficacité de vos décisions.
Technique de camelot de marché qui consiste à vous vendre ce dont vous n’avez pas besoin, mais que vous achetez parce qu’on vous fait croire qu’il n’y en a plus. Mais il ne faut pas abuser du procédé, sinon ça finit par se voir.
Marisol Touraine, en décembre, annonce l’épidémie de grippe. À Noël, elle constate que les services d’urgence vont être débordés. Elle fait remarquer qu’elle est au travail, même pendant les fêtes, et insiste sur les consignes qu’elle a fixées pour libérer des lits. Elle déambule alors dans quelques couloirs des hôpitaux publics encombrés de brancards. Le pic épidémiologique atteint, elle se pavane devant les journalistes pour saluer sa maîtrise de la crise et annoncer le succès de son ministère.
Seulement voilà, pour mesurer le succès de l’opération, les chiffres communiqués sont ceux du ministère de la Santé ou des agences régionales de santé à la botte du ministre. L’activité́ épidémique est mesurée de manière statistique par le réseau Sentinelles, qui dénombre les personnes qui auraient consulté un médecin généraliste et qui présenteraient les symptômes de la grippe (définis par une fièvre supérieure à 39 °C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires). Bref, on ne sait ni le nombre exact de patients, ni si ces patients sont réellement malades de la grippe !
Ce qu’on sait de façon certaine, c’est la somme astronomique perçue par les laboratoires qui commercialisent soit le vaccin, soit les divers médicaments dont l’efficacité n’est pas toujours prouvée.
Cette inquiétude bienveillante du ministre de la Santé lui permet d’abord de se mettre à l’abri d’une éventuelle accusation de négligence, ensuite d’éviter que l’on s’interroge sur le nombre de lits disponibles dans les services d’urgence (car les urgences sont continuellement débordées) et, enfin, de constater les conséquences de sa politique de destruction massive de la médecine de ville.
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