Pour la défense de la cause des femmes


Par Laurent SAILLY
Sexisme ordinaire, violences physiques ou psychologiques, pressions sociales, le sort des femmes dans notre pays est en régressions et les conquêtes issues de l’après mai 1968 semblent remise en cause. Les Français, toujours en première ligne pour défendre leurs acquis sociaux (35 heures, Congés payés, Sécurité sociale…) se mobilisent peu pour la cause de leurs épouses, de leurs mères, de leurs filles.

Même les féministes de hauts rangs se perdent dans leurs combats. Elles mobilisent contre une campagne de publicité de la nouvelle Twingo (Renault - « le Twingo Nail Polish ») où la marque au losange propose aux femmes des vernis assortis à la carrosserie afin de réparer soi-même ses erreurs de conduite, ou contre le « manspreading » cette attitude (et habitude) vulgaire et sans gêne de certains hommes à s’assoir les jambes écartées (notamment dans les transports publics) et on ne compte plus les errements intellectuels de Caroline de Haas ou de Clémentine Autain qui font passer leur islamo-gauchisme avant la cause des femmes.

Pendant ce temps-là on se s’occupe pas des conditions salariées de celles-ci (toujours payées 20% de moins que leurs homologues masculins), des « frotteurs » du métro parisien (ces hommes qui se collent littéralement aux femmes) et de la situation de plus en plus dégradée des femmes et des jeunes filles contraintes dans leur tenue vestimentaire quand elles ne sont pas soumises au port de voile par pression sociale de quelques-uns qui n’ont rien à voir avec la religion (si ce n’est plus). L’adage même hérité de la « révolution sexuelle » des années 1970 selon lequel « mon corps m’appartient » est attaqué par les extrémistes de tout bord qui remettent en cause l’I.V.G., la contraception, la P.M.A. Les violences faites aux femmes et le viol entre conjoint sont aujourd’hui reconnus, pourtant une femme meurt tous les trois jours sous les coups de leur compagnon en France, et on dénombre plus de 10 viols par jour en France (« par jour » ce n’est pas une faute de frappe) – dont 2 dans le cadre du couple.

La République en Marche semble ouvrir (enfin) les portes de l’Assemblée Nationale aux femmes. Mais n’oublions pas qu’aucune femme, dans l’histoire de France n’a jamais été chef de l’état ! Sous la République, aucune femme n’a occupé les fonctions de Président de la République, de président du Sénat ou président de l’Assemblée nationale. Une femme, Edith Cresson a été premier ministre…  moins de 11 mois.

Qui prendra la relève de Simone Veil ou d’Elisabeth Badinter ?

Tout n’est pas perdu. Il convient d’être vigilant et je vous invite à lire les interventions courageuses de Céline PINA (www.celinepina.fr) ou d’écouter les colères saines de Zohra Bitan aux Grandes Gueules (RMC le 15 juin).


N.B. : Madame Nathalie KIOSCUISCO-MORIZET,députée et ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a été violemment agressée hieralors qu’elle menait campagne pour le second tour des législatives. Ellesouffre d’un traumatisme crânien et est toujours hospitalisée à l’heure de larédaction de ces lignes. On en parle dans les médias mais rien à voir avec lematraquage suite à la gifle reçue par Manuel Valls il y a quelques mois. Lesdeux actes sont répréhensibles. Je dénonce cependant un  traitement à deux vitesses.


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