"Nous avons besoin de la Police. La Police a besoin de nous !"


Pourquoi ? Parce que la sécurité publique est l’affaire de tous

Les policiers exercent un métier très exposé. Ils sont régulièrement confrontés à des injures ou à des menaces qui sont psychologiquement usantes. La banalisation de la violence fait qu'aucune intervention de la police n'est anodine : elles sont toujours effectuées dans l'urgence, ce qui occasionne inévitablement du stress.

Le mal-être se répand dans la profession, à cause de l'augmentation de la délinquance, de la multiplication des incivilités, mais aussi de la pression de la hiérarchie. Les policiers sont tenus à un devoir de réserve, qui les empêche de s'exprimer librement, alors que la prise de parole a déjà une vertu thérapeutique.  

Parmi les causes de ce mal-être, on peut citer :

- le manque d'effectifs, qui conduit les agents à travailler de plus en plus en horaires décalés ;

- le manque ou l'inadaptation du matériel, qui ne facilite pas l'accomplissement des missions ou de la faiblesse de leur formation continue, qui ne permet pas d'évoluer dans la carrière ;

- le manque de soutien de la hiérarchie et d'un manque d'explications sur les changements d'organisation mis en œuvre ;

- le manque de soutien des citoyens lors des interventions ou de reconnaissance lors des patrouilles de sécurité ;

- l'actuelle « politique du chiffre » est conduite au détriment de l'exercice par les policiers de leurs capacités de discernement ;

- l'absence de respect de la présomption d'innocence lorsque les policiers sont mis en cause dans le cadre d'une enquête diligentée par l'inspection générale des services (IGS). La presse parle trop rapidement de « bavure », avant même qu'une enquête soit réalisée, et sans tenir compte du contexte de l'intervention ;

- le harcèlement moral ou sexuel qui se produit dans certains services ;

- la défiance vis-à-vis des organisations syndicales (professionnalisation des représentants syndicaux, arbitraire des mesures individuelles prises en fonction de l’appartenance ou non à un syndicat ou à un autre) ;

-  des éléments affectent la vie quotidienne et aggravent le mal-être des personnels : les logements sont éloignés du lieu de travail et sont attribués d'une manière qui paraît souvent arbitraire. La garde d'enfants est difficile à cause des horaires de travail atypiques et des temps de transport élevés ;

- le mal-être des jeunes fonctionnaires de police originaires de province qui, lorsqu'ils sont affectés en banlieue parisienne au début de leur carrière, souffrent d'un isolement réel.

Comment ? Par une réaction solidaire, citoyenne, libre, volontaire et bénévole

Nous pouvons REAGIR, comme citoyen, sur certaines de ces revendications.

REAGIR AU QUOTIDIEN : le plus simple (et qui ne coûte rien) est que chacun d’entre nous soyons plus attentifs à nos représentants des forces de l’ordre dans nos villes, dans nos quartiers :

-       En saluant les patrouilles que nous croisons dans la rue,

-       En expliquant à nos enfants le rôle primordial du métier de policier,

-       En facilitant leurs missions en répondant favorablement aux opérations de contrôles routiers, aux procédures de sécurisation de lieux sensibles, en ne contestant pas l’infraction manifestement commise.

REAGIR COMME PROFESSIONNEL :

-       Vous êtes garagistes ? peut-être pouvez-vous consacrer bénévolement quelques heures de votre temps à la réparation des véhicules (ou simplement céder un bidon d’huile),

-       Vous êtes commerçants ? vous pouvez peut-être céder à prix coutant une fraction de vos stocks tombés en désuétude (ou accorder à tout le moins une remise),

-       Vous occupez une place dans le tertiaire ? vous pouvez proposer (sous réserve de l’acceptation de la Direction départementale de la Sécurité publique ou de la Préfecture) vos compétences particulières,

-       Vous êtes restaurateur ? vous pouvez proposer des repas à tarif préférentiel,

-       Vous êtes propriétaires d’un cinéma, salle de spectacle, club de fitness, etc… vous pouvez proposer aux jeunes gardiens (souvent loin de leurs familles) es séances ou des abonnements à prix réduits…

Concernant le matériel, bien sur nos impôts devraient suffire à assurer une police de qualité. Ce n’est pas le cas. Deux options : où on considère que c’est le rôle de l’Etat et on laisse la situation se dégrader ; ou on cherche, chacun à son niveau, à compenser ces carences. Car l’Etat c’est nous. Car il s’agit de notre sécurité.

Il ne s’agit pas de donner de l’argent directement, mais de faire preuve d’initiatives novatrices.

REAGIR DANS VOS QUARTIERS : collecter des produits d’entretiens ménagers ou sanitaires (aujourd’hui le personnel de police va jusqu’à acheter son propre papier-toilette faute de budget !), de l’outillage, des pots de peintures entamés, etc…

REAGIR DANS VOS ENTREPRISES : le gaspillage de matériels de bureaux dans les entreprises privées est constant. Faites une démarche auprès de votre hiérarchie, de votre direction, pour être autorisé à céder à votre commissariat de quartier des ramettes de papiers, des stylos, différents matériels de papeterie, des cartouches d’encres, des unités images, des toners pour les imprimantes et les photocopieuses.

Lors des réaménagements de vos bureaux, de vos agences, demander l’autorisation de céder les mobiliers (qui pour la plupart sont vouées à la destructions) ou les matériels informatiques d’anciennes générations (écrans, claviers, souris, unités centrales…).

Où ? Auprès de nos commissariats ou gendarmerie de proximité

La première réaction de cette opération se déroulera au commissariat de police d’Arpajon.

Au sein de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Essonne, le commissariat d’Arpajon fait partie du district de Palaiseau, les deux autres districts étant Evry et Juvisy-sur-Orge. Il existe, également rattachée au district de Palaiseau, la circonscription autonome d’Etampes.

La circonscription du commissariat couvre huit communes : Arpajon, Saint-Germain-les-Arpajon, La Norville, Leuville, Brétigny-sur-Orge, Linas, Montlhéry et Longpont-sur-Orge.

Le commissariat de police d’Arpajon est ouvert 24h sur 24. Il s’agit d’une construction en béton, inauguré en 1991, sur trois niveaux, qui a remplacé sur le même site un ancien bâtiment en meulière. Il est situé à proximité du centre de la ville, non loin de la gare RER (ligne C) d’Arpajon. La signalisation conduit à la rue du docteur Babin, où est situé le commissariat. Il n’existe pas de parking pour les véhicules des visiteurs mais il est possible de stationner dans la rue. Deux emplacements, matérialisés au sol, sont réservés aux véhicules de police devant l’entrée du commissariat.

Un poste de police est ouvert à Brétigny-sur-Orge de 8h30 à 18h30 ; il comporte des cellules de garde à vue et des chambres de dégrisement. Lorsque la mesure de garde à vue n’est pas terminée en fin de journée, les personnes qui en font l’objet sont transférées au commissariat d’Arpajon pour la nuit. Un fonctionnaire est présent la nuit à Brétigny pour garder les locaux.

Un poste de police, ouvert à Montlhéry, est mutualisé avec la police municipale. Les lundis, mercredis et vendredis, un fonctionnaire du commissariat d’Arpajon est présent dans ces locaux qui ne comportent pas de geôle de garde à vue.

Les conditions ?

Vous devez tout d’abord contacter le commissaire de police pour lui faire part de votre action. Il est le seul représentant de la Police Nationale à pouvoir donner son aval à ce dispositif.

Votre réaction doit être bénévole et libre.

-       Bénévole : vous ne devez attendre aucun service en retour (vous tomberiez alors sous le coup du délit de tentative de corruption de fonctionnaire),

-       Libre : vous n’êtes tenus à aucune obligation de résultat ou vous pouvez cesser votre participation à tout moment.

Vous ne pouvez percevoir aucun argent sous quelque forme que ce soit (vous seriez alors sous le coup du délit d’escroquerie ou de tentative d’escroquerie).

Vous ne devez conserver aucun des objets, produits, meubles qui vous ont été remis (vous seriez passible de poursuites pour abus de confiance ou de tentative d’abus de confiance).
Si vous êtes salariés, vous devez obtenir l’accord de votre hiérarchie avant de remettre ou de prêter du matériel appartenant à votre entreprise (sous peine d’être accusé de vol ou de tentative de vol).

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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police