Bataille de Solférino : où sont les donneurs de leçons socialistes ?

Après les déroutes de la présidentielle et des législatives, la vente du siège historique est devenue inéluctable pour assainir les finances du parti. Son budget annuel est passé de 28 à 8 millions d'euros, soit un manque à gagner de 100 million d'euros sur le prochain quinquennat. Les 3.389 m2 du siège du Parti socialiste pourrait se vendre entre 50 et 60 millions d'euros.

Parallèlement, mardi 17 octobre, dans la matinée, les membres du comité d'entreprise et du CHSCT du PS ont été reçus par le Secrétaire général administratif Frédéric Bonnot. Dans un courriel des élus du personnels adressés aux salariés après cette rencontre, ils précisent que cette réunion visait à "leur remettre, en mains propres, des documents confidentiels, en prévision du CE extraordinaire du 24 octobre".

Précisant que s'il "n'est pas possible de communiquer sur leurs contenus", compte tenu d'une "contrainte légale" liée à leur usage, les membres du CE ajoutent "à titre informatif (...) une note concernant la mise en œuvre d'un PSE" transmise par les experts du CE. Autrement dit, une confirmation implicite de la prochaine annonce du plan de licenciement.
Par le passé, des suppressions de postes ont déjà eu lieu. « Nous étions 120 salariés. Une vingtaine est déjà partie depuis un an, avec des démissions ou des départs à la retraite. Il en reste donc une centaine. Et on va devoir se séparer de la moitié ou plus. La situation est explosive », s’est indigné un cadre du parti.

Où sont les frondeurs du PS qui s’élevaient contre les licenciements économiques et qui étaient toujours disponibles pour donner des leçons ?

Où est Laurent BAUMEL qui, lors d’un entretien avec le quotidien communiste « L’Humanité » déclarait : « (…) J’adhère à l’idée que le droit du travail est fait pour traiter les situations pathologiques, c’est-à-dire pour protéger les employés qui subissent le chantage à l’emploi. Mais je pense que la bataille centrale va se jouer sur la question du périmètre des licenciements économiques, notamment factices ou boursiers. Là-dessus, une partie du groupe socialiste, au-delà des frondeurs, souhaite que la filière française d’un groupe ne soit pas le critère de mesure mais bien sa situation mondiale. En dehors de cet aspect, je conteste l’idée de l’efficacité de ce texte. Allonger le temps du travail et faciliter les licenciements ne va pas favoriser l’emploi. La souplesse déjà apportée dans le passé au Code du travail provoque plus une substitution des contrats précaires aux contrats stables qu’une création d’emplois. » (Propos recueillis par Aurélien Soucheyre – Mardi, 5 Avril, 2016 – L'Humanité)

Où est Benoît HAMON, dont la campagne électorale a couté plus de 16 millions d’euros pour recueillir 6% des suffrages (seul Emmanuel Macron a fait mieux) ? Pour toute réponse, il quitte le navire socialiste pour se désintéresser du sort des salariés de Solférino.

Où sont tous les députés P.S. battus ? Il faut dire que ceux qui sont en disponibilité de la fonction publique vont retrouver leurs postes, les autres vont profiter des généreuses indemnités d’aide de retour à l’emploi.
A tout malheur est bon, c’est l’occasion de prendre une leçon de réalité économique !
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