Péril sécuritaire: le match des Ultras

Il y a une quinzaine de jours, plusieurs journaux à l’instar de Libération et Le Monde, rapportaient qu’une cellule d’extrême-droite projetant d’attaquer plusieurs cibles, dont des migrants, des mosquées et plusieurs hommes politiques, avait été démantelée. Dix personnes, âgées de 17 à 25 ans, avaient été arrêtées, lors d’un vaste coup de filet mené par la sous-direction anti-terroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Depuis, huit personnes (dont trois mineurs), ont été mis en examen, suspectées d’appartenir à un groupement nommé « OAS », en référence à l’Organisation armée secrète, qui avait mené une campagne sanglante en Algérie au début des années 60.

Le risque terroriste d’extrême-droite est-il présent en France ? Toujours est-il qu’un haut fonctionnaire de la police (L’Express.fr du 23 octobre 2017) qualifiait le groupuscule de « bande de pieds nickelés », des « branques » selon un autre policier. Ces derniers jours ont permis la découverte d'un maigre arsenal : des armes longues détenues légalement et "deux pistolets à poudre noir" de collection. "Certaines armes appartenaient à leurs parents", glisse une source policière.

Le péril sécuritaire que représenterait l’extrême droite sert toujours de prétexte pour sous-évaluer la menace de l’islamisme et la dangerosité de l’extrême-gauche, qui souvent se rejoignent dans l’islamo-gauchisme (Ivan Rioufol).

D'ailleurs deux jours après les terribles attentat de Barcelone et Cambrils, le parti séparatiste catalan d’extrême-gauche qui co-dirige la Mairie de Barcelone et la région de Catalogne (Generalitat), a tenu à déclarer et faire relayer dans les médias catalans que les attaques jihadistes ne sont pas le fait de musulmans, et pas même d’islamistes, quand bien même un imam fanatique a été identifié comme le cerveau des attentats et le fanatiseur en chef de tout un réseau tentaculaire hispano-marocain établi en Catalogne, mais du « fascisme terroriste et de son parrain, le capitalisme ». Durant la manifestation qui a été organisé le 26 août contre le terrorisme, l’ennemi a une nouvelle fois été désigné, le terrorisme fasciste et capitaliste et « son complice, l’Etat post-franquiste espagnol », le roi d’Espagne et Mariano Rajoy en tête, par ailleurs hués et insultés durant une manifestation orwellienne baptisée « Union » mais qui a mis en scène une désunion aux relents de guerre civile espagnole.  Il est clair que quoi qu’il arrive, l’incarnation et la source du Mal ne peuvent être que des « impérialistes occidentaux » et jamais les suprémacistes islamistes pour l’extrême-gauche tiers-mondiste, dont la CUp est, avec Podemos, et les mélanchonistes français ou autres trotskistes européens, depuis toujours attachés à faire des masses musulmanes radicalisées des « alliés » révolutionnaires et un lumpen-prolétariat de substitution, sont les expressions les plus fidèles (Atlantico).

Une enquête du Parisien évalue à 2000 les militants gauchistes, pro-immigrés et pro-prisonniers, qui ont fait de la violence leur mode d’action contre les forces de l’ordre, le patronat, la démocratie. Jusqu’à preuve du contraire, ils sont là les nouveaux fachos (Ivan Rioufol).

« La nébuleuse. » C'est ainsi que les membres des forces de l'ordre désignent les groupuscules de l'ultragauche. Et cette appellation générique n'est pas pour déplaire à ces activistes. Depuis le printemps 2016 et la loi El Khomri, une nouvelle génération — jeune, peu structurée, mais bien organisée — occupe le haut du pavé, théorisant le recours à la violence pour faire aboutir ses combats : soutien aux immigrés, lutte contre les prisons et contre le CAC 40. « Toutes les raisons de faire une révolution sont là, écrivent les auteurs du collectif le Comité invisible*. Le naufrage de la politique, l'arrogance des riches, la misère galopante, l'apocalypse écologique... »

Les militants d'ultragauche, qui ont recours aux messageries cryptées pour se fixer rendez-vous, revendiquent le recours à la violence - ces « 50 nuances de bris » - comme moyen d'abattre l'Etat, mais aussi de fédérer une contre-société. D'où le fameux Black Bloc, qui définit une stratégie d'action. Dissimulation de matériel (cocktail Molotov, barres de fer...) lors du parcours, dans des véhicules, marteau caché dans un sac à dos, changement de tenues à l'abri d'une banderole... Le « bloc noir » se mêle aux manifestants pacifiques pour s'en prendre aux forces de l'ordre (le 1er mai dernier, un CRS était transformé en torche vivante) ou aux banques (le 10 octobre, les façades d'agences de la Bred et d'HS-BC en faisaient les frais).

Il est à craindre un basculement vers le terrorisme de type Action directe (LeFigaro.fr) comme dans les années 1980.

© Laurent SAILLY pour Méchant Réac ! ®
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