« Si vous n’êtes pas en danger, vous pouvez retourner dans votre pays » : Emmanuel Macron a raison 


© Laurent SAILLY pour Méchant Réac ! ®

10H05 « A LA UNE DES GG » : Une petite phrase de plus ... Macron est-il trop cash ?

         En visite aux Restos du cœur le 21 novembre, Emmanuel Macron en a profité pour glisser quelques mots sur les personnes en situation irrégulière dans le pays à une jeune femme qui l’interpellait. « Si vous n’êtes pas en danger, il faut retourner dans votre pays », lui a expliqué Emmanuel Macron avant d’ajouter : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde (...) Je ne peux pas donner des papiers à tous les gens qui n'en ont pas ».

·          DEBAT TWITTER – RMC.FR – « Si vous n’êtes pas en danger, vous pouvez retourner dans votre pays » : Macron a-t-il raison ?
________

OUI, le président Emmanuel MACRON a d’une part eu raison de répondre ainsi à cette jeune femme et d’autre part, il a raison de distinguer entre migrant économique et migrant politique. Pour aller plus loin, quand reconnaitrons-nous que la France a le droit de choisir son immigration.

On a longtemps reproché aux hommes politiques leur langue de bois. Enfin, sur le modèle de Nicolas Sarkozy, nous avons un président qui dit ce qu’il pense et qu’il fait ce qu’il a dit.

Il faut distinguer en fonction des raisons de ces migrations :

Migrants pour des raisons économiques, qui doivent être reconduits au-delà des frontières de l’Europe Schengen, suivant la législation relative aux clandestins. Car la place des clandestins n'est pas dans les camps de réfugiés mais dans les charters !

Migrants pour des raisons politiques, les « réfugiés politiques » à qui la France doit le droit d’asile. C'est la tradition et l'honneur de la France.

Migrants pour des raisons de guerre, les « exilés pour faits de guerre », qu’il faut accueillir provisoirement dans des centres adaptés dans l’attente de les renvoyer chez eux une fois la situation apaisée (femmes, vieillards, handicapés et enfants uniquement - les hommes doivent combattre pour leur liberté !).

A défaut de réaliser cette distinction, nous finirons par ne plus pouvoir accueillir qui que ce soit et offrir l’asile, notamment des migrants politiques.

Trop souvent, le débat sur l’immigration est interdit avant même d’avoir commencé, enfermé qu’il est dans le conformisme de ceux qui se contentent de répéter des slogans ; cadenassé par l’immobilisme de ceux qui se complaisent dans les postures et les impostures ; verrouillé par le juridisme de ceux qui ont abdiqué toute volonté politique ; piégé par le moralisme de ceux qui jouent les censeurs et les professeurs de vertu.

Je veux dénoncer les deux idéologies qui dominent encore le « non-débat » sur l’immigration.

L’idéologie de la fermeture totale, d’abord, qui n’a pas de sens. Refuser toute mobilité, toute circulation des personnes, toute possibilité de migration, ce serait méconnaître l’histoire de notre pays ouvert sur le grand large. Plaider pour « l’immigration zéro », c’est-à-dire l’interdiction totale de l’installation de tout étranger partout en France serait aussi nier la réalité de la mondialisation.

Mais l’idéologie de l’ouverture totale est tout aussi absurde et plus dangereuse : l’immigrationnisme. Les immigrationnistes pensent que l’immigration est, en soi, une chance pour la France. Et puisque pour ces dévots l’immigration est toujours positive, puisqu’elle est, à leurs yeux, non seulement inéluctable mais souhaitable, puisqu’elle va dans le sens de l’histoire, il est littéralement impensable selon eux de ne pas l’accepter comme un progrès. La politique doit dès lors reculer, car il n’y a pas de place pour la délibération et la décision, il n’y a pas de place pour le choix : il faut et il suffit selon eux d’applaudir au spectacle de la Providence qui peu à peu gomme la frontière, efface la distinction du national et de l’étranger.

L’immigrationnisme est un angélisme qui voue aux gémonies toute interrogation, toute préoccupation, toute réflexion et donc toute possibilité d’action sur les flux d’immigration. Si l’immigration est en soi un bien, vouloir l’organiser, la maîtriser, la réguler serait déjà un mal.  Et vouloir la réduire serait un mal absolu, renvoyé devant le tribunal de la pensée incorrecte.

Les immigrationnistes, eux, ont les mains propres, parce qu’ils n’ont pas de mains. Il faut rompre avec cette idéologie immigrationniste pour adopter une approche plus réfléchie, plus rationnelle, plus responsable, plus réaliste et in fine sans doute plus humaine, conforme à l’intérêt national.

La sécurité nationale est menacée : le terrorisme islamiste cible notre pays, qui n’est pas à l’abri des désordres du monde, et le sentiment national est devenu très incertain. Les revendications et les pratiques communautaristes s’affirment. Des quartiers entiers, livrés à des chefs de clan, dérivent en marge de la République. La communauté nationale s’interroge sur elle-même et, plus encore, sur les institutions politiques qui dirigent l’État.

Bien sûr, de ce malaise national, l’immigration massive n’est pas la seule responsable. Mais ce qui est irresponsable, c’est de penser que l’immigration doit encore augmenter, alors même que la communauté nationale est fragilisée, alors même que le marché du travail, les finances publiques, le système éducatif et l’ascenseur social sont bloqués.

Ce qui est irresponsable, c’est de ne pas voir que les immigrés eux-mêmes sont aussi les victimes de l’immigrationnisme. Je pense à ces hommes, ces femmes, ces adolescents, ces enfants venus du Sud, qui fuient la misère et parfois la tyrannie, espérant trouver en Europe des conditions de vie meilleure. Ils sont trop souvent les proies de nouveaux trafiquants d’esclaves, qui font l’indigne commerce de la vie des migrants. Endeuillée par les noyades, la Méditerranée pleure des larmes de sang.

Et parmi les migrants qui parviennent à rejoindre la France, combien y trouveront vraiment une vie meilleure ? Combien s’entasseront dans des logements insalubres, victimes des marchands de sommeil ? Combien seront relégués dans des quartiers-ghettos, privés d’avenir ? Combien rejoindront les rangs des chômeurs faute de maîtriser la langue française ou faute d’une formation ? Combien se verront refuser l’accès au marché du travail légal et seront condamnés à vivre de l’assistance sociale ou de petits trafics ? Combien s’enfermeront dans le communautarisme et le ressentiment contre un pays, le nôtre, qui n’est pas le leur ?

Voilà la réalité ! Voilà l’impasse tragique où conduit la fausse générosité des immigrationnistes !

Partout, les préoccupations montent. Partout, l’exaspération gronde, dans tous les territoires de France, dans tous les départements.

Nous n’avons pas à nous excuser d’être ce que nous sommes. Nous pouvons en être fiers. Nous sommes les héritiers d’une histoire millénaire, une histoire à apprendre et à aimer, celle du sacre de Reims comme celle de la fête de la Fédération, celle des rêves d’empire lointain comme celle des petits bonheurs quotidiens.

Nous sommes les dépositaires d’un art de vivre, d’une langue et, au fond, d’une certaine idée de la civilisation. Nous sommes un État-nation, qui participe à l’Union européenne, bien sûr, et qui entend en demeurer un acteur majeur, mais qui veut aussi rester un État indépendant et souverain. Nous sommes une démocratie, qui doit agir au nom du peuple français. Nous sommes un État de droit, qui a pour règle de respecter et de faire respecter ses lois. Nous sommes une République, qui veut décider pour elle-même et n’abandonne pas le projet du bien commun.

Car si la France est toujours un État-nation, si la France est toujours une démocratie, si la France est toujours un État de droit, si la France est toujours une République, alors la France a le droit de choisir qui elle souhaite accueillir sur son territoire. La France a le droit de refuser qui elle ne souhaite pas accueillir sur son territoire. La France a le droit de définir et de mettre en œuvre une politique volontariste, active, courageuse, déterminée de diminution de l’immigration, conforme à l’intérêt national, c’est-à-dire à l’intérêt des Français.
https://pourunenouvellerepubliquefrancaise.blogspot.com/https://grandeschroniquesdefrance.blogspot.com/https://parolesdevangiles.blogspot.com/https://raymondaronaujourdhui.blogspot.com/

#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police