Les « pleurnichards », première force politique de France


Chaque jour, les Français pleurnichent sur leur sort.



Aujourd’hui, c’est le tour des retraités qui pleurnichent sur leur CSG. A les entendre, c’est la fin. Dans tous les médias, se succèdent cette génération de retraités, qui ne comprennent pas que la solidarité des générations se joue dans les deux sens. Tous les retraités manifestent, même ceux qui ne sont pas concernés. C’est un réflexe moutonnier bien français.



Dans mon ancien activité professionnelle (j’étais employé de banque), combien de fois je me suis vu argumenter la chute des marchés financiers à des clients qui n’avaient pas une action, combien de discours inutiles sur la hausse des impôts auprès de personnes qui n’en payaient pas. Mais on pleurniche quand même !



Tous ces retraités pleurnichards qui nous expliquent combien ils vont perdre à cause de cette mesure gouvernementale mais ne nous disent jamais combien ils gagnent. Les chiffres de l’OCDE nous démontrent d’abord que les Français restent plus longtemps que n’importe où dans le monde à la retraite – en moyenne 5 ans de plus que dans les 35 autres pays de l’OCDE – sous le double effet d’une part d’une espérance de vie après 65 ans en France supérieure aux autres pays (+6 ans ½ contre 5 ans) et, d’autre part, à une sortie du marché du travail plus tôt qu’ailleurs (60,2 ans contre 64,4 ans). Ces mêmes chiffres de l’OCDE, nous apprennent que le revenu moyen des retraités français est supérieur au revenu moyen d’un actif français alors qu’en moyenne il est inférieur de 12 % dans les autres pays (exception faite du Luxembourg). De même, l’enquête de l’OCDE prouve que la protection sociale générale des retraités français reste supérieure à celle des retraités de la zone étudiée.



Cette génération de retraités pleurnichardes est celle du baby-boom de la décennie 1946-1956. Cette génération qui n’a pas connu la guerre, qui n’a pas connu le chômage, qui a un patrimoine supérieur à celui de leurs parents et qui restera supérieur à celui de leurs enfants au même âge, qui a connu l’amour libre (et non le sexe restreint de la génération précédente ou le sexe contraint – VIH – de la génération suivante). Cette génération issue de mai 68 qui se permettait de donner des leçons à leurs aînés et qui, plus que n’importe quelle autre génération, a endetté le pays et laissé le pays partir en déliquescence sous l’empire du « il est interdit d’interdire ».



Mais laissons cette génération. On trouve également des pleurnichards chez les actifs. Pour rester dans l’actualité, nous avons les cheminots. Là aussi, à les entendre, leur statut ne comporte que des inconvénients. Pour autant, quand on propose d’aligner ces statuts sur le droit des salariés du privé c’est levée de boucliers. Idem chez les professeurs des écoles ou les professeurs de l’enseignement secondaire. Ils pleurnichent sur l’insécurité dans le milieu scolaire mais toutes les propositions sécuritaires sont rejetées. Ils veulent des revalorisations salariales, mais ne sont pas prêts à augmenter leurs horaires de travail (rappelez-vous du scandale l’année où la pré-rentrée tombait le dernier jour du mois d’août).



Les fonctionnaires ne sont pas les seuls pleurnichards. Les salariés du privé aussi s lamentent. Ils pleurnichent sur les salaires de leurs patrons mais veulent garder les 35 heures et ne sont pas prêts à prendre de nouvelles responsabilités ou à déménager pour prendre un poste supérieur. Ils pleurnichent sur les fortunes acquises par des Bernard Arnault ou simplement par le gros commerçant de leur quartier, mais ne sont pas prêts à prendre le moindre risque financier, ne serait-ce que d’acheter quelques actions LVMH.

Les cadres de direction (dont j’ai fait parti pendant plus de 20 ans) aussi pleurnichent. Ils font trop d’heures, sont corvéables à merci. Mais ils ne disent pas que leur rémunération est en adéquation et qu’ils passent deux heures en pause déjeuner ou des après-midis au golf !

N’oublions pas les inactifs. Les jeunes pleurnichent, parce que c’est dur d’avoir vingt ans en 2018 (ça devait aussi être dur d’avoir 20 ans en 1940 !), parce que ça fait mal (souvent sans avoir essayé). Ils pleurnichent parce qu’on leur retire 5 € d’APL par mois, mais ils ne nous disent pas combien ils dépensent dans leurs paquets de cigarettes ou leurs abonnements téléphoniques et abonnements multiples sur internet. Les chômeurs pleurnichent parce que l’on ne peut plus tolérer les chômeurs professionnels ou ceux qui ne veulent pas remettre en question leur formation initiale.



Enfin, les étrangers immigrés en France, en situation régulière ou non, qui pleurnichent sur un système qui serait inégalitaire ou ségrégationniste, mais qui ne regardent pas du côté de leur pays d’origine.



Tout le monde veut de l’électricité mais personne ne veut des déchets nucléaires, tout le monde veut le TGV dans sa ville mais personne ne veut que les voies passent près de chez lui, tout le monde veut tout et son contraire. Bref, les pleurnichards sont bien les membres du principal parti de France, conséquence d’une civilisation qui n’a plus que des droits et aucun devoir !
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