Dans un pays en guerre...
Au lendemain de l’attentat raté dans le train Thalys,
plusieurs sentiments se bousculent : abasourdi par la nouvelle ; écœuré
par la lâcheté de l’auteur de cet acte ; admiratif envers le courage de ces
passagers qui sont intervenus ; en colère contre la politique de
sécurité menée dans notre pays. Mais je n’ai pas peur !
Nous sommes un pays en guerre.
Dans un pays en guerre, il convient de désigner et de nommer
les ennemis : les islamistes salafistes, les islamistes radicaux.
Dans un pays en guerre, les citoyens acceptent une
limitation des libertés individuelles notamment de circuler : assouplissement
de la législation sur le contrôle d’identité ; couvre-feu sur tout ou
partie du territoire national ; renforcement des contrôles aux frontières ;
allongement du délai de la garde à vue de 96h à 10 jours.
Dans un pays en
guerre, les citoyens ne tolèrent pas la présence sur le territoire national d’ennemis :
il faut interdire et démantelé les mosquées salafistes et les associations qui
organisent une lutte contre la République et ses valeurs; emprisonnement
immédiat des Français revenant du djihad ; expulsion des étrangers ou
binationaux ayant soutenu ou participé à des actions violentes ; création de
centres de rétention.
Dans un pays en guerre, les citoyens exigent la plus grande
sévérité envers les ennemis identifiés : exécution stricte des peines et
isolement des islamistes radicaux en prison ; placement des islamistes
radicaux en centre de déradicalisation à leur sortie de prison.
Dans un pays en guerre, les citoyens de tout âge sont
mobilisés et reçoivent des autorités une feuille de route leurs fixant la
conduite à suivre afin de collaborer efficacement avec les forces de l’ordre.
« Il faut terroriser les terroristes ! »