Les attentats expliqués à nos enfants
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Quelque
soit l’âge, vous devez prendre l’initiative du dialogue en adaptant votre
discours.
Les très
petits enfants (avant l’école primaire) vont culpabiliser s’ils vous voient
bouleversés car ils pensent être la cause de votre état. Rassurez-les en leur
faisant comprendre qu’ils n’y sont pour rien, mais il est inutile de leurs
expliquer.
Les enfants en
primaire, ils vont se sentir méprisés si vous n’échangez pas sur ces sujets
(syndrome du « je suis trop petit pour comprendre »). Vous devez
lancer la conversation (« sais-tu ce qui s’est passé ») sans pour autant
anticiper leurs questions. Il faut alors dédramatiser et expliquer que de tels
évènements sont « très, très, très rares ».
A la
question inévitable du « pourquoi », la réponse doit être simple :
« ce sont des gens qui sont devenus fous ». En fonction de la
précocité de l’enfant vous adapterez votre vocabulaire. L’échange va permettre
d’éviter la construction d’images terrifiantes.
Quand vous
ne savez pas dites-le.
Pour les pré-adolescents
et les adolescents, vous pouvez, en fonction du niveau de culture générale et
de sensibilité, aborder les tenants et les aboutissants des faits. Ne rentrez
pas dans les détails de l’agression mais ne censurez pas les mots tel que « guerre »,
« fanatisme », terrorisme ».
Rassurez-les
sur le fait que tout le monde est uni et que la police recherche les coupables.
Expliquez que les terroristes de vendredi soir ont été tués par la police.
Insistez sur les mouvements de solidarité. C’est l’occasion pour vous de
communiquer les valeurs humaines auxquelles vous croyez.
Dans tous les cas vous devez expliquer tout changement du quotidien et ne pas laisser les enfants seuls face aux images (interdire la télévision est une mauvaise idée car cela donnerait l’impression que vous cachez quelques choses).