Des acteurs économiques de plus en plus découragés par un président de plus en plus décourageant.


Par Laurent SAILLY

La crise financière mondiale est de retour. Elle va atteindre l’Europe, entrainant dans sa chute les banques, la croissance européenne et certains pays de l’Europe du Sud. Depuis deux mois, la direction du Trésor et les analystes économiques alertent Matignon et Bercy. 
Les milieux économiques français attendaient dans le remaniement du gouvernement une équipe de choc, cohérente, prête au combat. Valls et Macron semblaient prêts à réclamer, lors du prochain G7, une « entente cordiale » afin d’éviter une désastreuse guerre monétaire. Au lieu de ça, François Hollande est resté faire de la cuisine politique. Point d’équipe de choc, mais un assemblage d’individus sans conviction qui ne peut que déboucher sur une politique floue et incertaine. D’ailleurs le président de la République ne prend aucune décision montrant sa volonté de s‘attaquer à la situation économique.
Quelle est la stratégie de la politique économique de la France ? On ne sait pas. De la réduction du déficit budgétaire, de la nouvelle économie, de l’Europe, ni l’Elysée ni Matignon n’affichent un projet pour la France. Tout laisse supposer qu’on va continuer comme avant. Chacun va défendre ses petits intérêts, ses petits privilèges, ignorant la mondialisation des échanges et le progrès technologique.
La politique du logement, détruite en début de quinquennat pas Cécile Duflot, va à nouveau être mise à mal suite à la nomination d’Emmanuelle Cosse. Jean-Vincent Placé, nommé à la réforme de l’Etat, n’a aucun projet sur le sujet. Jean Marc Ayrault n'indique rien sur la politique étrangère et n’a rien du représentant de commerce qu’exige le périmètre de son ministère. Le président Hollande semble avoir passé en perte et profit l’expérience Macron en ne lui accordant aucune extension de son périmètre d’action, mais en plus en le rétrogradant dans l’ordre protocolaire. Enfin, la gauche de la gauche conserve ses députés frondeurs ce qui ne va que brouiller les débats parlementaires et paralyser une fois de plus l’action législative. 
Nous allons donc perdre quatorze mois, alors que la situation économique continue de se détériorer et que la crise boursière va bloquer la reprise.
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