Jean-Luc et le dictateur de Caracas : silence on tue !


Deux jours de grève générale ont commencé mercredi pour faire annuler l'élection des membres de l'Assemblée constituante que veut organiser le gouvernement chaviste de Nicolas Maduro dimanche. Cette Assemblée constituante est le dernier va-tout que le gouvernement vénézuélien a imaginé pour faire taire la vague de contestation qui agite le pays depuis plus de quatre mois pour réclamer son départ. Au total 105 personnes y ont été tuées, deux hommes de 16 ans et 30 ans ayant encore perdu la vie mercredi. Le pays est au bord de la guerre civile.


L'ONG Foro Penal, qui évalue à 4.500 le nombre d'arrestations, assure qu'un millier de personnes sont toujours détenues, dont quelque 300 sur ordre des tribunaux militaires. La Procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega, principale figure de la contestation au sein même du camp chaviste (du nom d'Hugo Chavez, président de 1999 à son décès en 2013 et mentor de Nicolas Maduro), a dénoncé les violences exercées par les forces de l'ordre.


L’actuel député et président de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, reste étrangement silencieux. L’ex-candidat à la présidentielle avait, dans son programme, projeté d’intégrer la France à l’alliance bolivarienne (voir l’article de Méchant Réac à ce sujet). Celui-ci ne manque jamais de citer en exemple le Venezuela comme symbole démocratique.
Veut-il revoir sa position et dénoncer clairement le régime de Maduro ?
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